Stéphanie Rolland
Argile, terre plastique qui me colle aux doigts, à la peau.
Vivante, tu évolues, te transforme au fur et à mesure de la construction.
Mélangée à l’eau, tu te fais peinture, masque sur la figure.
Exposée à l’air, tu te rétractes, sèches sur ma peau, me transformes en statue, te transformes en poussière.
A l’épreuve du feu, tu demeureras bien des siècles après nous.
Tu peux retourner à la terre et ainsi faire partie de l’histoire…
Mon travail actuel est inspiré de la nature et des poteries primitives.
Mes réalisations sont essentiellement faites aux colombins puis enfumées.
Stéphanie Rolland